O’MARSEILLE
Mon père pensait souvent à Marseille de part ses souvenirs d’enfance. C’était une ville chère à son coeur.
Heureux de ma naissanceEt pourtant exiléJe porte avec aisanceL’honneur du Marseillais.Je ne suis pas très loinAu seuil de la CamargueCette terre bénie que tous nous adoronsC’est à Port Saint-Louis pourquoi taire son nom.Mais ancrés dans mon cœurSont deux choses que j’aimeC’est notre Bonne MèreEt notre cher OM.Je ne sais pas pourquoi cette origine ancienneNe porte pas mon cœur vers la gent ParisienneEt ce n’est pas médire car elle le rend bienIl n’y a qu’a, pour ça, voir Paris st Germain.Ils peuvent aller très loin, pouvant être sournoisEn opposant l’OM aux amis EndoumoisSuscitant les propos toujours aimables et douxDe notre Grand Ami « l’adorable Guy Roux »Ils ont pourtant tout fait, refusant de l’entendrePour supprimer ce club, le laminer, l’étendreIgnorant cependant que comme le PhénixIl renaît de ses cendres pour briller au zénith.Tenez, une anecdote, en ce joli printempsJe passais à Paris et en me promenantJe fus interpellé par un « bon parisien »Qui me voyant content me dis « d’un air malin »Plus rien ne nous sépare soyons bons compagnonsJe répondis, pardon, la Coupe des ChampionsSi d’ici l’an deux mille vous l’avez gagnéePassez donc à Marseille cherchez notre Amitié.Si je peux vous donner, étranger, un conseilC’est de venir un jour admirer mon soleilFaisant scintiller l’eau et nimbant le décorDe notre merveilleux et immortel Vieux Port.Mais ne terminons pas sur une note tristeEn toi, mon Vieux Marseille, nous saluons l’artisteEt tous tes détracteurs nous les laissons derrièreEn emplissant nos yeux de notre Canebière.Car cette immense artère, connue du monde entierFais bien plus d’envieux que les Champs ElyséesMais je termine enfin sentant fort l’envie d’êtreUn Papet Marseillais et toujours fier de l’être.
Pierre Bourcet
Port Saint-Louis du Rhône
Décembre 1995
Publié le
7 novembre 2004 par
-
Mis à jour le
2 mai 2013