Qu’importent la naissance, l’orgine, l’ancêtre,Nous sommes tous tes fils et vraiment fiers de l’être.Commençons ce voyage qui s’ouvre sur le large.Quittons notre Vieux Port, la Vierge de la Garde,Un léger Mistralet caressant nos oreillesCe départ ne pouvant qu’avoir lieu de Marseille.La mer qui a creusé ces calanques profondesOù les grands rochers blancs coupent le bleu de l’ondeEt où les petits pins courbés par le MistralSemblent vouloir plonger dans une eau de cristal.Continuons nos pas vers la côte d’Azur,Approchons doucement de cette mer ligureLa couleur de son ciel sous nos yeux éblouis,La Riviera Del Fiori, le soleil d’Italie.Saluons au passage la Grande MajestéDe cette belle Corse, notre île de Beauté.Nous longerons après avec délicatesse,Mère de Massalia, la Magnifique Grèce.C’est dans un grand élan qu’unissant nos efforts,Nous atteindrons enfin cette Afrique du Nord.Ces merveilleux pays de déserts, d’oasis,Mélange des Mystères des Mille et Une Nuit.Nombreux ceux d’entre nous qui, avec nostalgie,Ne peuvent oublier leur vie dans ce pays.Mais il faut maintenant s’éloigner du Maroc.Rejoindre Gibraltar, bien campée sur son Roc.L’Andalousie est proche, les senteurs d’OrangerVoudraient bien envoûter, retenir l’étrangerL’Espagne qui nous offre ses monuments si beauxNous permettant aussi d’y bâtir nos châteaux.Il ne faut pas cacher ce plaisir évidentDe revenir chez nous, nos amis Catalans,L’accent du Languedoc, peu à peu nous ramènentVers ce pays pour qui j’ai les yeux de Chimène.Retrouvant ses parfums, la ligne des Alpilles,Le Moulin de Daudet, son tapis de ramilles,Paysages de France où nous termineronsPar la Belle Provence, ce grand tour d’horizon.Cette Mer si paisible avec ses tons pastelCapable quelques fois de très brusques réveilsLe couchant du Soleil sous ses rayons d’airain,Dort la « Mare Nostrum » de nos voisins Romains.
Pierre Bourcet
Port Saint-Louis du Rhône
5 juin 1999
Publié le
7 novembre 2004 par
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Mis à jour le
2 mai 2013