Notre Dame de Grâce de Maillane
Le Choléra au XIXe Siècle
La grande faucheuse a eu deux sbires très actifs en France aux XVIII et XIXe siècles. Les marseillais gardent un souvenir cuisant de l’entrée dans leur port de la flûte hollandaise "Le grand Saint Antoine" qui leur a amené la peste en 1720.
L’épidémie s’est propagée à partir de la ville à la Provence. Elle finit par être éradiquée. Et la population de respirer. Pas pour longtemps malheureusement. Partie d’orient comme sa soeur, le choléra ne devait pas tarder à faire son apparition.
Le choléra est une dû à une bactérie. Cette dernière n’est pas naturellement pathogène. En effet, le vibrion cholérique ne produit la toxine cholérique, responsable des diarrhées mortelles, que lors de sa propre infection par un virus, le bactériophage CTX [1]. Lorsque cela se produit, le résultat est sans appel. Et cela s’est produit à de multiples reprises dans notre histoire. Liée aux transports humains plus ou moins développés, ces épidémies sont souvent restées localisées, mais ont quelquefois touché la planète. On dénombre ainsi 7 pandémies entre le début du XIXe siècle et aujourd’hui [2].
Deux de ces pandémies ont cruellement touché la France, la deuxième pandémie (1829-1837) et la troisième pandémie dans sa deuxième vague(1849-1860). Il en est résulté deux vagues de mortalité qui ont profondément endeuillé la France de 1832 et 1854. Le choléra tue... A quelle taux et à quelle vitesse est plus difficile à savoir.
Les tableaux de statistiques écrits pour décrire l’impact du choléra indique selon les départements des morbidités sensiblement différentes de 5.24% (Moselle Avril 1854) à 23.5% (Seine Avril 1854) et de 6.42%(Seine Novembre 1854) à 42% (Ariège Novembre 1854). La surmortalité générale, elle, oscille entre 1 et 4% de la population. Un impact somme toute faible... Pour autant que l’on puisse faire confiance à ces chiffres. Une morbidité de 42% est en effet un chiffre fort. Il signifie que presque la moitié des gens contaminés sont morts. Est ce là vraiment le fait d’une souche particulièrement pathogène, ou plutôt une mauvaise caractérisation des malades probablement atteints... Dans bien des cas, le choléra reste non diagnostiqué en raison de la difficulté de classement comme tel de diarrhée adynamiques sans crampes et sans vomissement ou la diarrhée avec algidité stade ultime de la maladie. Combien ont guéri de cette maladie sans avoir été classés malades, et à l’inverse combien sont morts du choléra hors la présence d’un médecin vérificateur de décès...
Peu importe finalement. Le choléra a tué, et terrorisé la France à deux reprises par son action sauvage. En 1832, la maladie arrive par l’Angleterre, des cas sont diagnostiqués sur le littoral de la Manche dès 1831. Une épidémie qui ne descendra pas sous la Loire.
En revanche, une analyse de la surmortalité mensuelle par département en 1854 laisse apparaitre deux principaux foyers d’infection au printemps 1854, pour un mal signalé au Havre à l’automne de l’année précédente. Ce vibrion résiste au temps. Si l’épidémie de 1832 est centrée sur le printemps, celle de 1854 est plus marquée sur les mois d’Août et septembre. Une épidémie plus longue et surtout plus étendue, touchant toute la partie est du Pays. Si l’eau est un des vecteurs de la maladie, elle ne saurait être considérée seule. L’homme et sa tentative désespérée d’échapper au mal ne sont pas exempts de responsabilité. [3]
Maillane, Août 1854
Nous sommes en Août 1854, à Maillane, un petit village de 1500 âmes qui vit paisiblement. Certainement quelque part, Frédéric Mistral écrit son poème épique Mirèio. Le 13 Août, quatre personnes décèdent : Pierre Rousset 5 ans, Honoré Bayol 7 ans, Marie Joséphine Agathe Mistral 2 ans et demi et Pierre Bonjean 56 ans. Le choléra est arrivé au village et commence son œuvre. Après les enfants du premier jour, meurent le 14 Août Jean Joseph Berrut 78 ans, Marie Honorate Martin 60 ans, MAthieu Imbert 62 ans, Thérèse Terras 24 ans, Barbe Rose 24 ans, et Antoine Martin 15 ans. Dix morts en deux jours, beaucoup pour un village dans lequel tout le monde se connaît. Et le carnage continue, deux décès le 16, et 4 le 17 août.
Personne ne sait vraiment rien du choléra. en ce temps, la bataille entre la plèbe et les savants fait rage pour savoir si la cause de la maladie est la contagion [4], ou une intervention extérieure météo ou influence des airs... Toujours est il, que dès le début de l’épidémie le village se vide au profit des campagnes alentours.
Cette fuite ne jugule pas complètement le flux des cercueils. On enterre le jour même les 4 morts du 19 aout, les 5 morts du 21. Mais il ne reste plus grand monde à tuer. Ce même 21 aout 1854, il reste en tout et pour tout 110 personnes en ville. Les autres sont morts ou ont fui. L’école a été fermée dès le 18 Août. Ainsi écrivait Mr Martin, l’instituteur à son inspecteur d’académie :
Monsieur l’inspecteur,
Conformément à votre honorée lettre , du 16 courant, mon école est fermée depuis le vendredi 18 août.
Avant d’avoir reçu votre réponse, Monsieur le curé et Monsieur le Délégué, m’avaient l’un et l’autre fortement engagée à fermer mont école et à donner vacances à mes élèves. Je leur avais répondu que je vous avais écrit en conséquence, et que j’étais prêt à exécuter les ordres que tous ensemble vous me feriez l’honneur de me prescrire.
Quoique je sois toujours resté dans le pays, je n’ai guère tenu compte des nouveaux cas arrivés, je ne suis pourtant pas indifférent à la calamité générale : la nuit du 18 au 19, j’ai veillé deux colériques, dont l’un, la mère, mourut à quatre heures du matin ; l’autre, jeune homme de vingt sept ans, vit encore
A la commune, j’ai vu le chiffre des cas à cinquante quatre et celui des décès à dix-huit, ce qui fait près de huit cas par jour et seulement trois décès. La nuit dernière, il n’y a eu ni cas ni décès ; mais on dit que la population agglomérée est réduite à cent-dix.
Agréez Monsieur l’inspecteur, la nouvelle assurance...
Martin
Le 24 Août, on dénombre encore 7 décès et deux de plus le 26.
Le 28 août au matin, l’instituteur converse avec Louis Mistral. "Et si nous demandions une procession à Mr le curé ?"
Sitôt dit sitôt fait... Mr le curé est d’accord, mais doit demander la permission à son supérieur. Pourtant devant l’urgence provoquée par la trentaine de cas avérés en ville dont huit graves, décision est prise de demander la permission après la procession à Notre Dame de Grâce.
Notre Dame de Grâce.
La madonne Maianenco est une petite statue de bois d’une vierge assise tenant l’enfant Jésus [5]. Elle est presque entièrement recouverte d’une étoffe précieuse qui ne laisse apparaitre que sa tête et celle de son chérubin. Longtemps adorée dans la chapelle de la Sainte Vierge, elle fut déplacée vers l’autel des Ames du purgatoire avant d’être démodée et rangée dans un grenier. Elle n’y resta pas longtemps, rappelée par les maianen qui désiraient l’implorer pour qu’elle mette fin à un hiver particulièrement rigoureux. Elle ressortit de son grenier. Elle fut ensuite transférée dans une des classes de l’école des petites sœurs des pauvres. Elle est dans la deuxième classe avec ses deux ou trois robes défraichies le 25 Avril 1854. Ce jour là, les maillanais, contrits par une sècheresse tenace, profitent de la visite de l’archevêque d’Aix, pour demander son retour dans l’église. Notre Dame de Grâce sort donc de sa prison pour une dizaine de jours, à l’occasion de la neuvaine entamée. Elle retrouve sa classe ensuite.
Jusqu’au 28 Août 1854.
La cloche sonne de nouveau. Elle s’était tu après les premiers décès, ne parvenant plus à sonner le glas de tous ces morts. A son appel, six ou sept femmes accourent, quatre hommes également. Tous rejoignent le clergé qui se met en route depuis l’église pour aller chercher la vierge captive de l’école. D’autres encore se joignant au cortège, ce sont 25 personnes qui arrivent à l’école et portent en procession Notre Dame de Grâce vêtue d’une robe violette, en chantant le miserere. Arrivée sur la place publique, elle est accueillie par une soixantaine de personnes. Le miracle opère dès la procession : Marthe Gauthier, Martoun de Martello, que le docteur voyait morte avant le lendemain, ouvre les yeux en entendant les cloches , demandant ce que l’on sonne... Elle est guérie.
Sur la place, personne ne sait si le miracle opère. Dans un élan de confiance, le prêtre entonne le Magnificat et fait sonner les cloches à toute volée, ce qui a pour effet de ramener au village tous ceux qui en était partis. Malgré ce retour prématuré dans une atmosphère toujours aussi délétère, personne ne contracte plus la maladie. Ailleurs, le choléra décroit lentement, à Maillane, il cesse aussi brutalement qu’il avait commencé.
Le choléra est passé, Notre Dame de Grâce a vaincu. Une lettre de l’instituteur Mr Martin à son inspecteur nous apprend que le premier décès date du 13 Août, et le dernier du 28 et qu’il y a eu 45 décès comprenant trois enfants.
Depuis cette date, Maillane se souvient. Chaque année, les maillanais organisent une procession les 28 et 29 Août. A l’origine, la châsse était portée par les miraculés, et seules portaient le velet celles qui avaient été guéries de cette maladie, charge et privilèges transmis à leur descendance.
La procession en l’honneur de Notre Dame de Grâce commence par un deuil et se termine en fête, comme passe une épidémie.
“En noum de la Santo Trinita, Paire, Fiéu e Sant Esperit, en noum tamben de Nosto Damo de Gràci. Amen.
En touti aquéli , presènt et endevenidou , que veiran aquest escri, nous-autre souto)signa atestam, assugeram e afourtissèm qu’en l’an de gràci 1854 e lou 28 doù mes d’avoust, lou colera que devastavo Maiano nous a ié aganta e qu’eriam a l’article de la mort. Abandouna di medecin, coundana per eli, sènso pous, sénso forço, la fàci deja ennegrido, lis iue treble, lis estremita di mèmbre enregouido, i’èro avis en tòuti que n’aviam plus qu’à bada e mouri. Eriam dins li tressusour de l’angòni, quand li campano à brand et lou cant doù Miserere que s’ousissié souto nôsti fenèstro, abas, dins la carriero nous aprenguèron que Nosto Damo de Gràci passavo pèr Maiano et qu’uno doulènto proucessioun se fasié pèr invouca l’ajudo suprèmo d’aquelo Bono Maire, que res n’a jamai en van prega, tout autre remèdi uman estènt inutile et abandouna. En un virad’iue sentigueriam quaucarèn, de mai-que-mai nous courre pèr lou cadabre e à parti doù moument mounte la Santo Vierge passé davans nosti porto, coumprengueriam qu’eriam sauva. Lou siam esta e vuei, rendènt gràci à Mario de noste miraculous garimen, siam urous, après dès-e-nòu an de vido, de n’en poudé veni rèndre temougnage.
Ansin es, e pèr n’en manteni de-longo l’atestacioun soulenno et vertadiero, signam de cor et d’amo lou presènt estrument que n’en fara fe aro et longo-mai.
Basto li Maianen jamai oublidon aquelo gràci et de-long n’en celèbron la memòri emé touto la recouneissènço et la devoucioun degrudo à-n-un tau benfa.
Leoun Daillan, J.Lillamand
De-mai i’a sèt crous que soun e represènton sèt signaturo
Nous Autre, temouin souto signa, fasen fe que li crous pousado sous l’ate precedent, soun et representoun : la Iere, la signaturo de Mariano Gervais, fumo d’Artaud, dicho Mariano de Bau ; la 2° Margarido Julian ; la 3° Marto Daillan, fumo de Julian et maire de MArgarido ; la 4°, Dominico Julian, paire de MArgarido e l’ome de Marto Daillan ; la 5° Marto Gautier vèuso Riquèu dicho Maroun de MArtello ; la 6°, Isabeu Richardo, fumo de Danis Bouissoun ; la 7° aquelo de Madeloun Varo, et acò l’atestem et l’affourtissem.
Cesar Charles
A. Daillan
D. Daillan
V. Lieutaud
F. Mistral.
Vist per la legalisation di signaturo eici dessus : Lou Mairo de Maiano Laville
Maiano lou 4 de Setèmbre 1873.”
Annexe : Les Prieurs depuis 1854
Année | Prieur | Prieur |
---|---|---|
1861 | Simian Jacques | Poullinet Baptiste |
1862 | Simian Claude | Fougasse Ange |
1863 | Pepin Baptiste | Charles Justinien |
1864 | Simian ? | Charles . |
1865 | Marie Etienne | Laville François |
1866 | Daillan Clément | Lillamand Marius |
1867 | Simian Marius | Lillamand Théodore |
1868 | Poullinet Séraphin | Audibert |
1869 | Poullinet François | Martin Antoine |
1870 | Charles Symphorien | Fougasse Pierre |
1871 | Roubat Maxime | Noble Simon |
1872 | Chaix Etienne | Richard Joseph |
1873 | Busquet Jean | Fougasse Joseph |
1874 | Daillan Joseph | Gaffet Antoine |
1875 | Charles César | Riousset Joseph |
1876 | Etienne Joseph | Antoume Joseph |
1877 | Raffin Louis | Bayol Jean |
1878 | Fougasse Lucien | Pepin Baptiste |
1879 | Fougasse François | Artaud Honoré |
1880 | Bouisson Joseph | Pepin Joseph |
1881 | Couillet Eugène | Pepin Louis |
1882 | Manson Toussaint | Simian Louis |
1883 | Choisy Guillaume | Pepin Claude |
1884 | Pepin Jean | Charles Joseph |
1885 | Eynaud Antoine | Charles Elysée |
1886 | Lillamand Adrien | Barbier Joannin |
1887 | Barbier Etienne | Veran Hippolyte |
1888 | Gay Marius | Barbier Georges |
1889 | Allet Jacques | Bayol Noel |
1890 | Cornillon Joseph | Bonnefoy Jean-Baptiste |
1891 | Bayol Henri | Charles Théophile |
1892 | Riqueau Jean-Baptiste | Barbier Marius |
1893 | Charles Adrien | Fougasse Louis |
1894 | Deville Paul | Fougasse Louis |
1895 | Barbier Antoine | Roubat Eugène |
1896 | Charles Joseph | Busquet Marius |
1897 | Marie Hilarion | Cornillon Antoine |
1898 | Poullinet Joseph | Cornillon François |
1899 | Cornillon Joseph | Dijon Joseph |
1900 | Pitot Serge | Charles Louis |
1901 | Salles Jacques | Choisy Antoine |
1902 | Riousset Jacques | Vial Paul |
1903 | Riousset Joseph | Fougasse Théodore |
1904 | Pepin Joseph | Fougasse Ange |
1905 | Gaffet Louis | Sellier Etienne |
1906 | Fougasse Jean-Baptiste | Fougasse Joseph |
1907 | Sellier Pierre | Fougasse François |
1908 | Etienne Joseph | Fougasse Joannem |
1909 | Lillamand Marius | Dumas Charles |
1910 | Lillamand Joseph | Lillamand Joseph |
1911 | Barbier Louis | Allet Paul |
1912 | Artaud Paul | Couillet Amédée |
1913 | Pepin Noel | Charles Adrien |
1914 | Buisson Baptiste | Pitra Joseph |
1915 | Buisson Baptiste | Pitra Joseph |
1916 | Buisson Baptiste | Pitra Joseph |
1917 | Buisson Baptiste | Pitra Joseph |
1918 | Buisson Baptiste | Pitra Joseph |
1919 | Buisson Baptiste | Pitra Joseph |
1920 | Pitra Louis | Gruot Baptiste |
1921 | Lillamand Marius | Gay Henri |
1922 | Artaud Louis | Lillamand Laurent |
1923 | Pepin Casimir | Pepin Frédéric |
1924 | Pascalon Emile | Cornillon Gabriel |
1925 | Pascalon Fernand | Laugier François |
1926 | Roubat Charles | Charles Léon |
1927 | Roubat Léon | Charles Guillaume |
1928 | Poullinet Edouard | Dumas César |
1929 | Marie Joseph | Pepin Pierre |
1930 | Barbier Alexandre | Bayol Henri |
1931 | Simian Frédéric | Pitra Eugène |
1932 | Simian Etienne | Fougasse Auguste |
1933 | Sellier Paul | Aubergier Marius |
1934 | Ayme Pierre | Bayol Noel |
1935 | Riousset François | Charles François |
1936 | Riousset Louis | Bayol Louis |
1937 | Firmin François | Griot Germain |
1938 | Vare Louis | Firmin Ferdinand |
1939 | Lillamand Louis | Lillamand Adrien |
1940 | Lillamand | Lillamand Guillaume |
1941 | Fassy Jean-Marie | Lillamand Gabriel |
1942 | Fassy Jean-Georges | Choisy Louis |
1943 | Mourrin Pierre | Bouisson Marc |
1944 | Cornillon Charles | Bouisson Albert |
1945 | Cornillon François | Granget Emile |
1946 | Riousset François | Barbier Vincent |
1947 | Cornillon Pierre | Lillamand Fortuné |
1948 | Simian Adrien | Simian Léon |
1949 | Simian Théophile | Cornillon Antonin |
1950 | Fontaine Joseph | Riqueau Joseph |
1951 | Fontaine Jacques | Charles Marius |
1952 | Charles Honoré | Charles Joseph |
1953 | Granget Joseph | Dupuy Paul |
1954 | Roubat Ferdinand | Gazzan Louis |
1955 | Roubat Louis | Beraud Victor |
1956 | Vulpian Antoine | Barbier Jean |
1957 | Joubert Robert | Bayol Marius |
1958 | Laugier Louis | Simian Jean-Marie |
1959 | Lillamand Jean | Fougasse Raymond |
1960 | Pascalon Auguste | Lillamand Ferdinand |
1961 | Cornillon Frédéric | Crestey Jacques |
1962 | Valerian Raymond | Petit René |
1963 | Bouisson Joseph | Artaud Julien |
1964 | Bayol Laurent | Bonjean Jacques |
1965 | Riousset Jean-Marie | Pitra Georges |
1966 | Cornillon Joseph | Gruot Jean-Baptiste |
1967 | Riousset Louis | Moucadel Jean |
1968 | Lillamand Noel | Riousset Jacques |
1969 | Fontaine Joseph | Crestin Henri |
1970 | Cabassud Pierre | Fontaine Edouard |
1971 | Crouzet André | Simian Cyprien |
1972 | Simian Alain | Vulpian Henri |
1973 | Sausse Alain | Fassy Jean-Marie |
1974 | Lancon Gérard | Laugier Jean |
1975 | Rachet Michel | Crestin René |
1976 | Mourrin Jean-Pierre | Carasso Joseph |
1977 | Lillamand Jean-Pierre | Choisy César |
1978 | Choisy Pierre | Lillamand Olivier |
1979 | Boubon Charles | Wild Serge |
1980 | Barbier Jean-Louis | Lillamand Joseph |
1981 | Graugnard Xavier | Pitrat Alain |
1982 | Lillamand Gérard | Biollay Maurice |
1983 | Chauvet Jean | Moucadel Henri |
1984 | Mounier Jean | Moucadel René |
1985 | Suppo Joel | Demarle Jacques |
1986 | Bouisson Christophe | Brante Bruno |
1987 | Barbantan Frédéric | Balcells Thierry |
1988 | Mounier Claude | Daniel Joseph, Dijon Marie Thérèse |
1989 | Carasso Jean-Luc et Josette | Gros Alain |
1990 | Lamoglia Henri | Bardelli Patrick, Tolosano Lucette |
1991 | Millacci Robert | Larrosa Jean-Luc |
1992 | Tenaille Patrick | Yvan Christian |
1993 | Borelly Jean-Marc | Richard Bruno |
1994 | Pecout Yves | Fontaine Philippe |
1995 | Canovas Joseph | Laugier Joseph |
1996 | Mounier Vincent | Sieuzac Christian |
1997 | Charles Bernard | Guiraud Jean |
1998 | Chauvet Gilbert | Mares André François |
1999 | Lacout Jean Loup | Mendes Bernard |
2000 | Garreau Michel | Petit Jean Francis |
2001 | Charles David | Daniel Joseph |
2002 | Bayle Marie-Ange et Roland | Robin Muriel et Stéphane |
2003 | Bonhomme Yvette et Robert | Monferrer Anne-Marie et Robert |
2004 | Bayol Chantal et Jean-Louis | Schmitt Jean-Luc et Agnès |
2005 | Brel Virginie et Jean-Christophe | Salvio Anne et Vincent |
2006 | Bramand Magali et Roger | Maurin Mireille et Jacques |
2007 | Crestey Rachel et Philippe | Rubio Christine et Christian |
2008 | Ambelli Mireille et Nicolas | Dinard Nathalie et Didier |
2009 | Lacousse Elise et Georges | |
2010 | Moucadel Anne-Lise et Olivier | de Vanssay Valérie et Arnoul |
2011 | Moucadel Sylvia et Dominique | Llorca Elisabeth et Christophe |
2012 | Pons Chantal et Emeric | Petre Martine et Hugues |
2013 | Moucadel Albane et François | Pinoncely Florence et Thomas |
Décès recensés
- 13 Août 1854
- Pierre Riousset, 5 ans et demi
- Honoré Bayol, 7 ans
- Marie-Joséphine-Agathe Mistral, 2 ans et demi
- Pierre Bonjean, 56 ans
- 14 Août 1854
- Jean-Joseph Berrut, 78 ans
- Marie-Honorate Martin, 60 ans
- Mathieu Imbert, 62 ans
- Thérèse Terras, 24 ans
- Barbe Rose, 24 ans
- Antoine Martin, 15 ans
- 16 Août 1854
- Madeleine Ferrand, 68 ans
- Louis Bayol, 4 ans
- 17 Août 1854
- Jean-Joseph Charles, 49 ans
- François Ferrand 77 ans
- Marie Berrut, 65 ans
- Jean Simian, 53 ans
- 19 Août 1854
- Marguerite Simian, 54 ans
- André Tardieu, 72 ans
- Marie-Suzanne Sartel, 29 ans
- Marguerite Daillan, 61 ans
- 21 Août 1854
- Marie Rouisset, 16 ans
- Marie Duffour, 38 ans
- Madeleine Berrut, 69 ans
- Jean-Joseph Fougasse, 53 ans
- Marie Couillet, 82 ans
- 24 Août 1854
- Louise Liardet, 63 ans
- Joseph Benoît Charles, 44 ans
- Charles Gabriel, 70 ans
- Guillaume Grégoire Roubat, 76 ans
- Marie Madeleine Riqeau, 15 ans
- Jean Bonjean, 60 ans
- Jeanne Hélène Buisson, 44 ans
- 26 Août 1854
- Madeleine Tardieu, 71 ans
- Anastasie-Marguerite Charles, 37 ans
- 28 Août 1854
- Jacques Riqueau, 54 ans
[4] Dûe aux poussières nommées contages, dans l’air
[5] "Notre Dame de Grâce de Maillane, P. Honorat de Maillane, 1982"