Un savoir séculaire a bien failli disparaitre. Un malheureux accident dans une ciergerie a entrainé l’arrêt définitif de cette activité au sein de l’abbaye.

Souleiado a relancé l’activité et sauvé ainsi la dernière ciergerie travaillant encore selon les techniques du XVème siècle.

Aujourd’hui, l’entreprise est florissante, et perpétue un savoir faire vieux de plus de 500 ans. Ici, les cierges ne sont pas "moulés". Ils sont formés à la plongée ou coulés à la louche :
A la plongée, les mèches sont liées sur un cadre plongé dans un bain de cire chaude. A la louche, les mèches sont suspendues à un cerceau, au dessus d’un bac de cire liquide chauffée à 70°C. Lentement, une louche de cire est versée le long de la mèche qui devient ainsi peu à peu cierge. Des couches de cire successives sont déposées par la main du maitre cirier. De la qualité du geste, dépendra la perfection de la forme du cierge.

La ciergerie de l’Abbaye utilise dans ses cierges un mélange de cires végétale et minérale. La qualité de cette cire, associée avec la technique à la louche crée des cierges qui brûlent lentement, sans couler, et sans fumée noire.

Un savoir qu’il était important de perpétuer continue aujourd’hui, expliqué par Richard Bonnot Saltet, directeur des lieux.

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