la Journée à l’ancienne 2009 à Eyguières
Le club taurin l’avait promis, grand beau pour ce 15 Août à Eyguières. Il faut dire qu’il était difficile de faire pire que l’an dernier, avec cette température automnale et ce mistral digne des ’Aurasso’ d’hiver.
Pas de crainte donc pour ce 15 Août 2009, la météo annonçait un petit 37°C, que fort heureusement une petite brise a empêché d’atteindre.
Mais au petit matin, la veste n’était pas de rigueur aux arènes pour le départ en charrette ou en calèche vers le pré du déjeuner offert par la municipalité. Un petit déjeuner pantagruelique a été servie, et Pantagruel devait être présent, tant les Eyguiérens ont su faire honneur à ce buffet.
"On dirait qu’il y a moins de monde que l’an dernier..." La petite phrase est devenu un leitmotiv cette année tant nous l’avons entendu partout et pour toutes les manifestations. Moins de monde ?... Peut être... Difficile de savoir tant aucune des dites manifestations ne tient de billetterie, la matinée, la fête est offerte... En fait peut être.
Une chose est sure en tous cas, on n’avait jamais vu autant de minots venus participer à la ferrade offerte par la Manade Agu. Le signe est fort, les gens se sont déplacés en famille pour une fête familiale. De là vient peut être cette sensation de "moins de monde". Il y a moins d’inconnus, moins de touristes venus observer les autochtones, tout le monde connaît tout le monde. La fête trouve sa convivialité de fête de village, et retrouve son âme. Les locaux initient les amis venus pour l’occasion au marquage, à la bouvine.
Et l’abrivado part à l’heure... Dans un esprit bon enfant, mais malheureusement au son des Quads, les cavaliers emmaillent et vont aux arènes, se confrontant le long du parcours aux agantaire qui ont saisi l’importance de leur participation. Tout ce beau monde fait un tour dans le village et se retrouve aux arènes pour un vin d’honneur.
La suite...
C’est un repas organisé sur le bitume de la route, façon village gaulois. Cent cinquante repas ont été réservés, donc, on ferme la route d’accès au village et on sert les plateaux sous les frondaisons des platanes, caressés par la brise qui se lève enfin.
La journée à l’ancienne retrouve les valeurs de nos aieux. Tous ensemble au pré pour le déjeuner, pour le repas de midi, la course aux arènes l’après midi et la bandido du soir...
Une fête tout simplement.