Métiers d’art

Sur la route de Lourdes, certains font une escale à Castelnaudary pour déguster un cassoulet. Moi, j’ai décidé de faire un détour pour déguster des yeux la superbe exposition du musée de la mode d’Albi. Pour la 3ème année, Dominique Miraille propose "pattes de velours". Comme à chaque fois, des vêtements de périodes différentes pour hommes, femmes ou enfants sont exposés mais aussi des accessoires : sacs, chaussures, bonnets de fumeurs et chapeaux tout en velours, évidemment. Quelle splendeur ! Au (...)

Il est un livre que toute arlésienne rêve d’avoir dans sa bibliothèque... L’art du Costume d’Arles écrit par Nicole Niel. Cette bible de l’arlésienne est épuisée depuis 2002. Édité à 2000 exemplaires, ce livre était sorti en décembre 1989. Nombreuses sont pourtant celles qui auraient aimé en acquérir un exemplaire. Nicole et Jean Claude Niel n’avaient aucune intention de reconduire l’expérience de l’édition originale, et c’est le directeur des Editions Equinoxe qui leur a parlé de l’opportunité d’une (...)

Il faut tout d’abord avoir un don au bout des doigts, ce que j’appelle l’intelligence de la main. Car pour faire de la restauration de textile ancien il ne suffit pas d’aimer faire quelques points, non c’est un ensemble de savoirs qu’il faut pratiquer. Il faut la connaissance historique du textile sur lequel on va travailler, il faut ensuite connaitre les méthodes de restauration que l’on va appliquer à ce textile là, il faut de la patience, il faut de l’agilité. Le temps importe peu car le travail (...)

Le salon international des santonniers d’Arles offre chaque année un écrin aux figurines créées par les santonniers du monde entier. Cette année toutefois, le voilà se recroquevillant sur sa région d’origine, la Provence. Le paradoxe est assumé en cette année 2013 dans laquelle tous ne parlent plus que de Marseille Provence 2013, la ville capitale de la culture européenne. Cette opération aurait pu, aurait dû proposer sa propre culture au milieu de celle du monde. Le choix qui a été retenu est à (...)

A l’heure où les bêtes retrouvent le chemin de l’étable et où l’on se prépare à sortir les santons de leur boite, découvrir ou redécouvrir la très belle exposition de Théodore Jourdan est un petit plaisir dont il ne faut pas se priver. D’abord parce qu’elle est gratuite et permanente. Ensuite parce qu’elle a pour cadre le très beau château de Salon de Provence. Ces tableaux sont calmes, apaisants, reflets d’une époque où l’on ne se pressait pas. On le dit naturaliste, mais pas du tout, Théodore Jourdan est (...)