La Carreto ramado di Cigaloun d’Aureio fêtait cette année son dixième anniversaire.

La tradition de " l’ounour a San Ro" est plus agé que cela, mais l’usage de célébrer cette fête avait disparu au lendemain de la première guerre mondiale.
C’est la renaissance de cette charrette qui est agé de 10 ans.
Mr le Maire fut le premier prieur. D’autres ont suivi le pas

Il faut quatre jours à un groupe de passionnés pour garnir cette charrette maraîchère. Sur une armature de buis, elle est décorée de légumes, fruits et fleurs. Ravissant les photographes, l’oeuvre attise surtout la convoitise des ménagères imaginant bien un pistou ici ou une bohémienne là...

Saint Roch dans son oratoire regarde partir l’attelage des 27 chevaux lourds qui tractent la carreto au pied du Castellas et au travers des rues du village jusqu’à l’église où Saint Roch l’attend.

L’espace d’un moment, le temps s’arrête. Chemises blanches, pantalons bleu et taiòlo jaune pour les hommes, quand ces dames révèlent une fois de plus la grâce intemporelle de l’arlésienne.

Un tour, puis deux tout autour du village au son des grelots tintinnabulant des chevaux et sous les accents du Condor, fidèle de l’événement. Le groupe joue durant la messe, le défilé, le repas qui réunit plus de 500 convives autour d’une fideoua monstre pour finalement donner un concert le soir.
Mais le concert doit attendre... Avant, une roussataio menée par des amazones est proposée à un public qui décidément se trouve bien à l’ombre des frondaisons.

Les prieurs ont soufflé 10 bougies d’une histoire qui ne fait que commencer.
Réservez vos dates : La Saint Roch à Aureille, c’est le 16 Août