Deux jours de folie dans le village.

La fête est à tous les coins de rue. Des animations nombreuses à la foire au terroir, il y en a pour tous les goûts.

Traditionnellement, les points d’orgue de ce week end dédié à l’olive cassée sont le concours de casseurs d’olives du samedi après-midi et le grand cortège du dimanche.

Cette année, le défilé organisé par Patrice Blanc s’est adossé au mur du Mas. Passent les saisons dans cette demeure qui a vu grandir Mirèio.

En un temps où les gens avaient le temps...
Pardon, à une époque où c’est la terre qui imposait son rythme aux humains et pas le contraire, l’horloge dans la salle commune égrénait les minutes... Patiemment.

Le boeuf est lent, mais la terre est patiente.

L’année était alors marquée par les grands thèmes des cultures locales. C’est à une redécouverte de ces cycles d’hier que le scénographe nous convie lors de cette fête. Le calme apparent cache l’agitation fébrile des gens qui font tourner la ferme.

Tableau après tableau, l’année passe et avec elle la fenaison, le marquage et la tonte des bêtes, les magnanarelles, la moisson, les vendanges, les olivades et bien sûr... La chasse, la fête et les courses de biòu.

Comme chaque année le spectacle est à la hauteur du précédent. Le public ne s’y trompe pas et les quelques places encore libre l’an dernier ont fini de se combler.
Un parcours plus long sera à envisager pour caser tout ce monde...

Des esprits chagrins ajoutent la course à la réussite de cette fête, mais bon...
Que serait une fête dans les Alpilles sans une course de Biòu...

Le trophée des Olives est remporté par David Sabatier et Estrelloun de la manade Caillan. Des arènes qui ont fait le plein, comme chaque année, et une course qui s’est ouverte sur un nouveau spectacle des groupes venus danser.

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