Tout en images que cette fête des olives de Mouriès. Sous la baguette de Patrice Blanc, un grand défilé a animé les rues du village.

Durant plus d’une heure, les tableaux s’enchainent entrainant le passant dans une histoire, celle d’une saison au début du siècle dernier, la récolte des olives, mais aussi la moisson, les petits métiers avant de s’arrêter sur une page d’histoire avec la visite de Napoléon III et son impératrice Eugénie en 1860. La page tournée on se tourne alors vers les traditions des pays avoisinants pour en terminer sur Mouriès au coeur des fêtes provençales.

L’histoire est contée, le début du défilé a rejoint la fin, se lançant alors dans un deuxième tour de ville.

Le programme est connu, apprécié et recherché par un public chaque année plus nombreux. Peu de fêtes s’enorgueillissent d’une telle réussite, tant liée à la qualité des intervenants qu’à celle du scénographe qui a su construire son défilé pour donner à chaque groupe un éclairage qui lui soit favorable et flatteur. Structurant musique et danses afin que tout ne soit que spectacle tout au long du parcours et pour le badaud immobile tout au long du défilé, il offre là le tableau le plus vivant de toutes nos fêtes provençales.

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