Ce samedi 14 décembre, l’association Protection des traditions locales conviait les port-saint-louisiens à une soirée dans l’esprit de noël. La veillée calendale est un des temps forts de ce temps de Noël.

Elle ne suit pas de rêgles précises, elle est plutôt l’occasion de se retrouver, en famille et entre amis autour d’un repas, d’un dessert et d’y partager histoires, danses, chants...

A PSL, Eliette Ingenito la présidente a invité le groupe de Gémenos "La Poulido de Gemo" pour animer une soirée autour des treize desserts. Ce sont ainsi près d’une centaine de convives qui sont venus profiter de la maestria de ce groupe.

Il n’y a pas même besoin de regarder la scène pour comprendre la qualité du spectacle proposé par la Poulido, il suffit de voir l’assistance silencieuse, comme subjuguée.
Cette formation "venue d’un petit village à coté d’Aubagne", comme le souligne un de ses membres David Bonnet, est un groupe reconnu qui, selon le terme consacré, ne se présente plus. Ce soir encore ils montrent toutes les facettes de leur talents, enchainant chants a capella ou accompagnés de musiciens, saynettes, et bien sûr danses.
Ils offrent même un interlude durant lequel ils prennent le temps d’expliquer leur costume. Port Saint Louis est en pays d’Arles, on y porte le ruban... De son coté, Gémenos est en pays de Marseille. Les Gémenosiens portent ce soir là un costume Louis Philippe. A cette époque, on porte à Gémenos des coiffes rondes, à la couqueto, à Courduro, a gauto. On y porte aussi la jupe piquée.
C’est un terroir qui n’a rien à céder à celui d’Arles.

Et de reprendre les chants et les danses...
Qu’il s’agisse d’un grand festival de folklore à l’autre bout du monde, d’une grande fête traditionnelle, ou d’un spectacle en salle, la Poulido affiche cette même joie, cette même envie de "partager" ses chants et danses.

Cette bonne humeur sur scène est contagieuse, transportant les convives qui finissent par oublier de manger leurs treize desserts...

Ne ratez pas leur prochaine prestation, et venez l’an prochain à PSL, c’est au bout du monde, certes... Mais la terre est ronde.

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