congrès national du Félibrige de la Sainte Estelle
Durant 4 jours, du 29 mai au Premier juin, Salon de Provence a vécu au rythme des félibres.
Accueillant pour la première fois la grand messe du Felibrige, la ville a su s’animer de toutes parts, avec trois sites d’expositions, 4 scènes dispersées, un auditorium, des visites de musée, un programme d’envergure pour cette édition marquant le cent cinquantenaire de l’édition du poème Mireio.
Pour un peu, on se serait plut à en demander encore plus. L’exemple le plus frappant en a été le colloque "Mirèio un argument pour le Félibrige, une œuvre universelle" organisé dans l’auditorium Charles Trenet, qui n’a pu accueillir tous les gens qui ont fait le déplacement pour y assister... Sécurité oblige...
Cent cinquante ans après Mirèio, l’oeuvre majeure du Chantre de Provence émeut toujours autant, sous toutes ses formes, Mireille de Gounod à quelques kilomètres de là se joue même à guichets fermés. En plein soleil dans les rues de la ville, des groupes venus des quatre coins des pays d’Oc jouent, chantent et dansent sur les scènes improvisées ici et là, devant la fontaine moussue ou sous le regard attentif d’Adam de Craponne.
Le dimanche matin est le moment d’une grande messe dans la collégiale Saint Laurent rénovée. Là encore, on peine à trouver des places. Les groupes se frayent difficilement un passage jusqu’au coeur. Les différentes régions sont représentées par leur porte drapeaux :
- Provence Les Farantoulaìre Sextian
- Augergne l’Escolo Auvergnato
- Catalogne & Roussillon El Foment de la Sardana de Perpignan
- Gascogne & Béarn Escolo Simin Palay
- Guyenne Las belhas de Brageirac
- Périgord Lo Bornat dau Perigord
- Languedoc L’escoupeto de Rodez
- Limousin L’estello limousino
D’autres groupes viennent enrichir le défilé : lou Pelican de Pélissane, lou Trelus d’Istres, l’Eissame de Seloun
Ainsi se mettra en place le Passo Carriero à la suite de Jaque Mouttet, Capoulié et de Véronique Fabre-Valanchon la reine et des sendi. Le défilé ouvert par l’Eissame de Seloun et fermé par les cavaliers de la Nacioun Gardiano termine son périple dans la cour du Château de l’Empéri où le Capoulié prend la parole pour remercier les groupes qui se sont déplacés et...
Voyez vous même :