La festo vierginenco 2010 a permis à 48 jeunes filles du Pays d’Arles de prendre le ruban aux Saintes Maries de la Mer.

L’émotion est toujours immense ce jour là, plus d’un siècle après l’invention de cette fête par Frédéric Mistral. Prendre le ruban est toujours un acte de foi, fait en compagnie d’une marraine dont le rôle de guide est primordial.

Elles étaient nombreuses les années précédentes, un peu moins cette année ce qui a permis à la nacioun de célébrer ces demoiselles de façon plus sereine, de prendre le temps de leur remettre ce diplôme dans les meilleures conditions possibles afin qu’elles conservent un souvenir impérissable de cette journée qu’elles aiment tant.

La journée a ainsi commencé plus tard que les années précédentes, et s’est déroulée à un rythme moins effréné. Un petit souffle d’air est même venu agiter quelques mèches de cheveux et rafraichir une température qui s’est voulu caniculaire certaines années.

Que demander de plus.

Quelques jeux ?
Ils ont été servis par les gardians de la Nacioun : Jeu de l’orange, jeu des bouquets, après une vache pour les jeunes de l’école taurine, quelques danses du groupe Aubanel, et un carroussel des cavaliers de Fangouse ont composé un long spectacle préambule aux remises des diplômes par Anne Marie Erruz et Guy Chaptal.

Notez leur nom. Ces demoiselles ont pris hier aux Saintes l’engagement solennel et séculairede faire perdurer la magie et la beauté du costume d’Arles. Elles ont pris Coiffe et Fichu aux Saintes.

Osco.

Merci mesdemoiselles, à bientôt au théatre antique pour être présentées à deux reines.