La Reine du Pays d’Arles et ses demoiselles d’honneur

C’est notre pays, nos racines. Nos traditions sont vivantes et se transmettent de mères en filles, de pères en fils. Frédéric Mistral a dit :

Fête des gardians
  • lou coustume arlaten es pourta dins 60 vilo o vilage de la vesinanço d’Arle, coumprés dins li 13 cantoun que veici :

Arle, Tarascoun, Sant-Roumié, Casrèu-Reinard, Ourgoun, Eiguiero, Seloun, Lambesc, Sant-Chamat, Istre, Li Santi-Mario, Bèu-Caire, e Aramoun....

Extrait du Costume en Pays d’Arles

Il y est mentionné aussi Saint-Martin de Crau, Port St Louis, pour le gard Bellegarde, Comps, Domazzan, Fournès, Fourques, Jonquières, Meynes, Montfrin, Sernhac....

Le pays est grand et de par cette particularité le costume est porté différemment. Les bases sont les mêmes, mais c’est dans les détails que l’on s’aperçoit que les femmes du Pays d’Arles ont toutes une particularité propre à leurs "pays". Une Maillanaise ne porte pas le ruban de la même manière qu’une Saintoise par exemple. Et c’est grâce à ces distinctions que notre costume est vivant.

Notre terroir est riche. Les manadiers qui sélectionnent avec patience de génération en génération, les taureaux Camargue, les gardians avec la Confrérie des gardians de St Georges, ceux de la Nacioun Gardian et tous les gardians amateurs de Provence et Languedoc qui maintiennent et transmettent la Fé di Biou. C’est avec passion qu’ils font vivre la Bouvino.

St Georges terrassant le dragon

Notre sport favori, la Course Camarguaise est sans pareille.

course camarguaise

Tous les éléments sont ensembles. Les gardians qui mènent les bious, les raseteurs qui avec vitesse et savoir-faire font des rasets pour enlever les attributs, les bious qui acquièrent de l’expérience de course en course, pour devenir de grands cocardiers pour lesquels le peuple de bouvine élèvent des statues et enfin lors des remises de prix nos belles Arlésiennes qui remettent avec élégance les trophées.

capelado cocarde d’or 2005

Mais c’est encore plus que cela, le Pays d’Arles se découvre petit à petit aux détours des drailles, au coin d’une rue, dans le regard de nos vieux ou l’estrambord de la jeunesse.

La tour St Louis
un troupeau