Voici quelques présages de mort :
Les chouettes qui poussent leurs cris près d’une maison.
Les hurlements, le soir d’un chien
Une salière qui est renversée sur la table
Rêver que l’on perd une dent
Il ne fallait pas faire tourner les couteaux à table.

Au peiroù dei sèt doulou, aven toutei nouasto escudello (au chaudron des 7 douleurs, nous avons tous notre écuelle)

A fremo mouarto, capeù nou (à femme morte, chapeau neuf)

Li a que lei souco que lou plairaran au mes de mars

Lorsqu’une personne meurt, on ferme les volets, on voile les glaces de blanc, on arrête la pendule, on lave et habille le mort de ses plus beaux vêtements, on prépare de l’eau béni avec une branche d’olivier.
On veille le mort. Un mort ne doit jamais rester seul.
Un voisin ou un ami part annoncer la mort à tout le village même les fermes les plus éloignées et envoyer des télégrammes si il y a lieu.
Autrefois les femmes ne participaient pas aux cortèges. Elle restaient à la maison et manifestaient leur douleur, cris, pleurs...
Les femmes font leurs adieux au mort en se mettant à la fenêtre et en agitant un vêtement du défunt

Un repas avait lieu, les proches couvraient la table d’une nappe et de pain. Les parents et voisins apportaient ensuite chacun leur plat. En général on se rappelait des souvenirs où le défunt était le sujet principal, des bons souvenirs.

On porte le grand deuil pendant 13 mois ensuite on porte le petit deuil pendant 5 mois pour père, mère, mari, épouse, enfant

Pour les grands-parents, neuf mois

Pour un frère, une sœur, 13 mois de gros deuil

Pour oncle, tante, cousins six mois

Vau miès pourta lou doù que lou linçoù