Images des festo vierginenco 2008
"Li festo Vierginenco"...
Une fête. Celle imaginée par Mistral, celle de la Nacioun portée par Baroncelli, celle des filles qui prennent le ruban.
En 1903, elles n’étaient que 28 à l’appel du Chantre de Maillane dans les salons du Museon Arlaten. L’année suivante, la fête se déroule au théatre antique. En effet, elles sont 350 à "prendre le ruban".
Un siècle nous sépare des Lelée, D’Arbaud, Mistral, Baroncelli. Le temps a passé, et ce vestige aurait dû disparaître.
Et pourtant... Loin du folklore et de la naphtaline dont l’odeur est souvent associée au costume d’Arles dans l’esprit des progressistes, elles étaient 78 à venir prendre cette année l’engagement moral de porter le costume d’Arles.
Soixante dix-huit chatouno devenant chato par cette cérémonie, ce rite.
Voilà le fondement, l’invisible.
Le visible, lui, ne se raconte pas : Les Saintes Maries de la Mer, la chaleur et le soleil qui fut fatal à l’héroine de Mistral, la Nacioun Gardiano, le costume d’Arles et ... Le diplôme dessiné par Léo Lelée.