"Li festo Vierginenco"...

Une fête. Celle imaginée par Mistral, celle de la Nacioun portée par Baroncelli, celle des filles qui prennent le ruban.

En 1903, elles n’étaient que 28 à l’appel du Chantre de Maillane dans les salons du Museon Arlaten. L’année suivante, la fête se déroule au théatre antique. En effet, elles sont 350 à "prendre le ruban".

Un siècle nous sépare des Lelée, D’Arbaud, Mistral, Baroncelli. Le temps a passé, et ce vestige aurait dû disparaître.

Et pourtant... Loin du folklore et de la naphtaline dont l’odeur est souvent associée au costume d’Arles dans l’esprit des progressistes, elles étaient 78 à venir prendre cette année l’engagement moral de porter le costume d’Arles.

Soixante dix-huit chatouno devenant chato par cette cérémonie, ce rite.

Voilà le fondement, l’invisible.

Le visible, lui, ne se raconte pas : Les Saintes Maries de la Mer, la chaleur et le soleil qui fut fatal à l’héroine de Mistral, la Nacioun Gardiano, le costume d’Arles et ... Le diplôme dessiné par Léo Lelée.

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