Que ne suis je critique de mode pour vous expliquer les fondements, la volonté du couturier, le message qu’il a voulu transmettre, sa recherche...
Eux seuls savent si bien exprimer telles billevesées qu’on les croirait dans le secret des Dieux.

Si un jour, le Maitre condescend à me confier sa pensée, je tâcherai de la comprendre pour vous la retransmettre. Mais que dire de ce fichu que portait Nathalie.
C’est une oeuvre d’Art, et l’Art ne s’explique pas. Sa conception est l’expression du Génie du Couturier. Ce fichu transcende le costume traditionnel d’Arles, en en bousculant tous les poncifs. Qui d’autre que Christian Lacroix pouvait livrer un tel hommage. Qui d’autre que Nathalie Chay aurait pu en être digne.

Oeuvre unique pour une Reine unique, le photographe se fait le messager du peuple d’Arles pour remercier le couturier de ce cadeau qu’il leur a fait en leur offrant ces images. Images qu’il fallait voir de ces yeux, aucune photo ne peut retransmettre ce qu’il s’est passé hier.
L’oeil collé à l’objectif, les images défilent associant la Tanagra à l’habit de lumière. La grâce de la XIXe Reine d’Arles fait danser les sequins, perles et broderies. Instant fugace dont le mouvement reste impossible à capturer.

Il reste aujourd’hui les discussions de salon sur la volonté du couturier de marquer son attachement à la ville, à sa reine, à ses traditions. Le fichu était frappé des initiales de Nathalie Chay, comme pour mieux marquer l’admiration du couturier pour la façon dont celle ci honore sa charge depuis maintenant trois ans... Tant encore...

Mon opinion ?

Regardez, profitez du spectacle. Le génie d’un couturier l’a conduit à créer une oeuvre fabuleuse. Simplement parce qu’il en a eu envie. Il est génial, et ses envies ont une dimension bien au delà de celles des simples mortels...

Merci Maitre.

Merci Majesté.

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