Parmi les fêtes d’Arles, voire du pays d’Arles, la Pegoulado occupe une place à part.

Jadis, toutes les confréries fêtaient leur saint à travers une grande fête patronale qui se terminait par une retraite aux flambeaux, une Pegoulado.
Il ne reste plus beaucoup de confréries, et autant de pegoulado...

Cette fête fleure bon la terre, les oliviers, les lavandes.
Les groupes venus sont habillés en l’honneur de ce monde paysan dont, tous, nous sommes plus ou moins issus, même si parfois certains l’oublient.

Les costumes sont "simples", les outils souvent d’époque. Pourtant, ne vous fiez pas à cette simplicité. Les membres des différents groupes ont usé des heures de patience, de recherche voire de travail dans le but de reconstituer les costumes, nettoyer et retaper brouettes ou landeaux et vous offrir ces tableaux vivants dans les arènes.

Tous viennent faire la fête. Si vous n’en suivez qu’une, il faut voir cette fête là. Elle est vraiment à part.
Et puis... Sont présents pour cette fête des gens qui ne "sortent" qu’une fois l’an. Parce que c’est pour la pegoulado. Ce sera votre seul moyen de les croiser. Ils le méritent...

Songez... Ils préparent tout, mais ne profitent pas de la fête. Composant le cortège, ils n’en voient rien.

Cette année, les groupes du pays d’Arles accueillaient la Payse de France et son groupe de Romans.
Le cortège annoncé cette année comprenait, outre les groupes d’Arles, leurs homologues d’Aramon, Velaux, Fos sur Mer, Saint Remy, les Gavots...

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