En 1720, la peste débarque à Marseille.

Le Grand Saint Antoine ramène des étoffes et soieries des echelles du Levant. Ces tissus doivent être vendues à la grande foire de Beaucaire. Beaucoup d’argent en jeu...

Le navire quitte Seyd avec une patente nette malgré des cas de peste répertoriés non loin.

Peu après le départ, les ennuis commencent. En d’autres temps, ces problèmes à répétition aurait fait arraisonner le navire et sa cargaison.

Cette année là, le navire repart, et continue à perdre des hommes d’équipage. Un équipage qui a peur, mais refuse de prononcer le mot de peste. Au lieu de celà, la dernière étape avant Marseille confirme à bord des cas de Fièvres pestilentielles. Cela ressemble, mais n’est pas la peste.

Passons sur les détails. Le navire est mis en quarantaine, mais pas les étoffes précieuses. Elles devraient pourtant rester au Frioul. Mais le temps là bas les abîmera. On s’arrange... Elles vont débarquer... Le lazaret, la zone de quarantaine n’est séparée de la ville que par un mur.

Un mur qu’hommes et rats peuvent aisément traverser. Les étoffes étaient contaminées. La ville de Marseille paiera un lourd tribut à cet arrangement.

Des petits malins, iront jusqu’à piller des marchandises sur la Flute hollandaise pourtant interdite. Ils amèneront la maladie dans le Var.

Entre les deux...

La Ciotat.

La ville est protégée par Saint Roch et des remparts. Elle se referme avant l’arrivée de la maladie.
Sans concession, la ville va repousser la peste en repoussant les vecteurs de cette maladie.

Une grande victoire, une de celles qui se fêtent.

La Ciotat a donc décidé de fêter 1720. Depuis Quatre ans maintenant une grande fête se déroule autour du Port.

Deux navires sont acceptés dans le port. Ils sont chargés de blé. Le Don du Vent et le Navy viennent dans la ville pour lui éviter la famine. En echo toute la ville s’apprète à célébrer cela.
Mais un groupe de pirates a décidé de s’emparer des 2 bateaux. Les equipages résistent... Au canon, à l’épée...
Pendant ce temps la ville vit et fête Saint Roch.

Une reconstitution osée par son ampleur. Le port fermé, des échoppes, des villages, des gueux, une police, des juges...

Un inventaire à la Prévert qui valait le détour.

Pensez y l’année prochaine...

En attendant, voici ce que vous avez manqué.

Il était une Fois La Ciotat