A quelques heures du lancement du défilé de la pegoulado 2014, les arlésiennes stressent... Depuis 24 heures, Meteofrance a mis le département en orange pour risque d’orages. Et de fait, dans l’après-midi un de ces orages dont la région a le secret s’abat sur Arles... mais il ne s’y arrête pas, préférant continuer sa route vers Saint Martin et plus à l’est. A peine de quoi mouiller le sol, qui ne le reste guère, la température restant au dessus de 27 degrés. La manifestation ne souffrira pas de cette colère éphémère.
A 20H30 les groupes se constituent selon le programme établi par le comité des fêtes. Le défilé cette année est traditionnel : ouvert par les Cigaloun arlaten, il est clôturé par les gardians. Entre les deux, une vingtaine de groupes d’Arles bien sûr, mais aussi de Fourques, Fontvieille, Vitrolles, le Pontet, Beaucaire, Nîmes, Barbentane, Vitrolles, Tarascon ou Raphèle.

La nouveauté venait cette année des arènes. Tout le programme a été repensé en cette année du Centenaire de la mort de Frédéric Mistral. La ville et son pays se recueille à cette occasion. Tous les groupes d’Arles et d’alentour ont participé à l’évocation de l’oeuvre colossale du Chantre de Maillane. L’Escolo d’Argenço a choisi d’évoquer lis Isclo d’Or, Reneissenco nous parle de Calendal, Camargo Souvajo le Drac, d’autres avant eux avaient parlé de Memori e Raconte, Mireio, le Museon Arlaten etc...

Chaque tableau qui passe tourne une nouvelle page du livre du poète. Le spectacle a été apprécié tant par les acteurs que par les spectateurs.

Malgré l’orage, malgré la coupe du monde, la pegoulado reste telle qu’elle est, une manifestation à part que l’on ne rate pas.

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