A la campagne les enfants n’étaient pas traités avec attention, en général les parents avaient un emploi du temps surcharger.
Pour les femmes qui allaitent, il est recommandé de manger des lentilles.
La lentiho fan veni lou la ei fiho.
On pensait que certaines gens pouvaient leva lou la
Pour sevrer l’enfant, la mère enduisait le bout des seins de moutarde, de poivre.
Quand la mère ne pouvait ou ne voulait pas allaiter, elle plaçait l’enfant en nourrice.
Pour le sevrage, quelque fois on éloignait l’enfant de sa mère.
Quand la mère était gênée par les montées de lait, elle se faisait téter par un petit chien ou alors faisait appel à une personne spéciale « un tétaire » qui venait téter les seins.
Les tétaires étaient appelé aussi après les naissances pour former les tétines des mères.

Pour un enfant, il est interdit de s’approcher du feu et de le tisonner, cela fait pisser au lit.
Il es interdit d’enjamber un chien, cela provoque le mal de la terre (crise d’épilepsie)
Il est interdit de compter avec ses doigts les étoiles, ça fait apparaître des verrues.

Quand l’enfant perce ses dents, sa mère redevient grosse.
A la chute de la 1er dent, les parrains et marraines donnent des sous.
On coupait les ongles des enfants sous un rosier pour qu’il soit sage et honnête durand sa vie.

On faisait marcher les enfants à certaines dates :

_le 19 mars à l’autel st Joseph

_le 2 février à l’autel de la vierge

_le 21 novembre à l’autel de la vierge

Les évangiles étaient lues.

Auriéu besoun de me faire dire lis evangèli paroles que les vieux disaient quand ils ne tenaient pas bien sur leurs jambes.

Mon père me raconta qu’enfant vers 1935, il a eut la fièvre typhoïde. Pour conjurer la maladie, son oncle alla décrocher un nid d’hirondelle que l’on plaça sous son oreiller.
Pour la scarlatine on mettait un crapaud sous le lit.
Pour les vers, faire cuire de l’ail sous le feu de la St Jean et le manger chaud.