Archives mois de mai 2005

  • L’eso

    26 mai 2005, par Magali Blanc

    L’eso assure le maintien du corps et affine la silhouette L’éso est un corsage, qui se doit d’être près du corps tout en le laissant libre de ses mouvements. Chaque éso est unique, ajustée à la morphologie de la personne qui va la porter. J’ai, depuis que je porte le costume, une dizaine d’éso, car le corps change au fil des années. Pour le costume en cravate l’éso est toujours noire. Simple l’été, elle est doublée en hiver. Si on ne veut pas de doublure, on peut tailler son éso dans un tissu épais. Pour (...)

  • La cravate

    26 mai 2005, par Magali Blanc

    La cravate donne un petit air de gaieté, de fierté, de légèreté. C’est à mon avis la pièce d’harmonie de l’ensemble. La cravate est un carré de 60 cm de coté. Les mesures que je donne me sont personnelles et c’est pour le travail fini, avec l’ourlet. Donc pour la cravate, il faut rajouter lorsque vous découperez le tissus, 2cm de plus à la mesure initiale. J’utilise une cravate blanche pour le costume simple et celui endimanché. Pour le costume paysan on porte le mouchoir de tête ou une cravate avec de (...)

  • Fête du Sel à Salin de Giraud

    23 mai 2005, par Magali Blanc

    Une fête traditionnelle à Salin, sous le patronage de Camargo souvajo

  • les fichus

    19 mai 2005, par Magali Blanc

    Le fichu est le signe extérieur du savoir faire. On embellit le fichu avec des broderies, des dentelles, des dessins. Ce sont de pures merveilles. Mon plus petit fichu est un carré de 1,10m de coté fini (en fait ma courbe de mesure est entre 1,10m à 1,20m)J’en ai uni avec de la dentelle en finition, à fleurs, en couleur, en blanc, avec de la broderie. Aprés cela dépend de quel type de costume l’on porte. Il faut penser à l’harmonie de l’ensemble. Et de la personnalité de chacune. Pour le pliage du (...)

  • le bonnet

    19 mai 2005, par Magali Blanc

    Le bonnet cache le peigne et l’attache des cheveux sur le haut du crane. C’est la pièce que l’on voit le moins, mais qui tout aussi important que le reste du costume. Je préfère des bonnets de petites dimension. C’est un choix personnel, par rapport à mon crane et mes cheveux. Le bonnet est toujours blanc. Par contre on peut lui rajouter une fine dentelle ou de de la broderie pour le costume de villageoise et endimanche. Je le trouve trés mignon et c’est à mon avis un reste d’enfance. Voici mes (...)

  • Les devants d’estomac

    19 mai 2005, par Magali Blanc

    Le devant d’estomac est une pièce coquine du costume. Elle masque la poitrine. Et bien souvent, lorsqu’une jeune femme portant le costume, se penche en avant, on voit des regards masculin, essayer de voir ce qui est savament caché. Le devant d’estomac est en forme de trapeze. Selon le costume que l’on choisi de porter,il sera plus ou moins travaille. On l’enjolive avec une broderie, une dentelle, des jours. Libre à vous de choisir. Mais souvenez-vous de l’harmonie de l’ensemble. Ne pas (...)

  • Le tablier

    18 mai 2005, par Magali Blanc

    Le tablier est facultatif, mais s’il est travailler avec gout, cela ajoute une note de perfection. La forme est changeante. On peut faire une taille en forme, des plis, des fronces, on peut rajouter un volant sur le bas du tablier. Les poches sont travaillees, les broderies et petites dentelles conferent a cette piece, une place unique dans le costume endimanche.

  • La jupe

    18 mai 2005, par Magali Blanc

    Les femmes veulent etre elegantes quand elles recoivent a la maison, le dimanche pour se rendre a l’office, lors des fetes de village. On porte la jupe ronde. Le tissus suit les saisons, les fleurs, les rayures, les motifs font de chaque jupes, un effet unique. L’apparence est soignée. La femme profite de ces occasions pour se faire belle. De sortir du quotidien.

  • Le tablier paysan

    18 mai 2005, par Magali Blanc

    On ne peut concevoir un costume en cravate paysan sans tablier. Il protège la jupe. La forme est pure et enveloppante, la toile est robuste, le plus souvent noire, quelques fois de couleurs, mais sombres. Les poches sont présentes. Il n’y a pas de garnitures. Les femmes des campagnes travaillent aux champs, donnent les soins aux bêtes, s’occupent de la maisons. De ce fait, les tissus doivent être appropries a la condition de (...)

  • le tablier

    18 mai 2005, par Magali Blanc

    Le tablier est une pièce de finition très importante. Le choix des couleurs est primordial. De sa fonction première, il garde la forme, mais il commence a s’agrémenter de quelques fioritures. Des tons foncés on passe a de la couleur. Tout en restant dans la discrétion. On fait des plis, on rajoute de la dentelle sur les poches ou bien sur l’ourlet du bas pour cacher les points. On peut ajouter quelques broderies. Il s’harmonise avec la (...)

  • La jupe

    18 mai 2005, par Magali Blanc

    Les tissus se font plus légers. Les cotonnades fleurissent, les tons sont plus gais. Les femmes qui ne travaillaient pas aux champs, ou bien pour aller au marché, pouvaient se permettre de porter des jupes moins rustiques Pour le costume de villageoise, la jupe se travaille tout en restant simple. Je monte ma jupe ainsi, je prend la mesure de mon tour de taille puis je divise le chiffre par 10. Cela me donne la profondeur de mes plis. Ils sont au nombre de 5 de chaque côté. Je prend le milieu (...)

  • les jupes

    18 mai 2005, par Magali Blanc

    Les jupes sont le reflet de notre belle provence. Les tissus sont en general gais. Le mistral, ce fripon, s’engouffre sous les jupes, montre nos jolis jupons. Il fait certainement des envieux et il redonne le sourire a nos vieux. Pour le costume en cravate on peut faire différentes jupes. Pour les jupes de paysanne, on monte les jupes en plis canons ou bien on peut éventuellement faire une jupe que l’on fronce avec un cordon. Mais c’est la plis canons qui est de coutume. Cette jupe est plus (...)

  • la Reine du pays d’Arles

    17 mai 2005, par Magali Blanc

    C’est une de nos plus belles fêtes. C’est toute la beauté des femmes du pays d’Arles qui est a l’honneur. Merci a vous toutes venues de Crau, des Alpilles, de Camargue et de plus loin, car en portant le costume, vous permettez ainsi qu’il vive. La ville d’Arles rendit hommage a Frederic Mistral, en organisant pour le centenaire de sa naissance, la 1ere élection de la Reine d’Arles. Le 30 mai 1930, Melle Angele Vernet fut elue. Le role d’une reine est de promouvoir les us et coutumes du Pays d’Arles. (...)

  • la cabro d’or

    9 mai 2005, par Magali Blanc

    Il y a un endroit rempli de magie et de vieilles croyances. C’est le val d’enfer. Lorsque nous étions enfants, mes parents nous emmenaient promener dans la colline vers les Baux. On essayait de faire le moins de bruit possible, car on avait l’espoir d’apercevoir la fameuse Cabro d’Or. Je demandais à ma mère de me raconter pour la centième fois son histoire. La légende remonte au temps ou les vieilles masco jouaient un rôle important dans la vie des provençaux. Voici ce qui se disait dans les (...)

  • la course camarguaise

    9 mai 2005, par Magali Blanc

    C’est un jeu taurin qui remonte à la nuit des temps et nous autres les camarguais nous attachons énormément d’importance à la course. Les jeux taurins existent depuis des siècles. Ils étaient assez violents, puis petit a petit, ils ont évolue. Des attributs, foulards, saucissons... étaient accroches aux cornes des taureaux. Vers 1890, les manadiers se rendent comptent des aptitudes de leurs bêtes, pour affronter les hommes. Qualités physiques, de combativité et d’intelligence. L’élevage du taureau (...)

  • Vetir le costume

    9 mai 2005, par Magali Blanc

    C’est un costume qui est simple, mais tellement joli. Il offre de nombreuses possibilites. On peut travailler le tablier, les fichus s’harmonisent avec les jupes, les cravates vont de pairs avec les fichus. Les fleurs, les rayures, les petits carreaux, l’uni, les broderies, les dentelles simples font la gloire de se costume. Malheureusement il tombe un peu dans l’oubli et il est de moins en moins porte. Et pourtant a l’epoque il n’y avait pas que des femmes portant le costume d’Arlesienne. Dans (...)

  • La jupe

    9 mai 2005, par Magali Blanc

    C’est une jupe de travail, le tissu est rustique, il doit être résistant. Ce costume est sobre dans sa ligne. La jupe de paysanne est très simple. Le tablier est enveloppant, sobre avec des poches, on peut le faire dans une couleur assortie a la jupe, mais en général il est dans une teinte foncée ou noire. Pour la jupe à plis canon je prends environ 4m de tissu. Pour faire les fameux plis je me sert du papier scolaire petits carreaux qui vont me servir de repaire pour faire passer les fils (...)

  • La coiffure en cravate

    9 mai 2005, par Magali Blanc

    Au début quand l’on apprend à se coiffer, on se dit bou diou, comme c’est compliqué. Et puis avec la pratique cela va tout seul. Lorsque je travaillais en costume je me coiffais environ 5 jours sur sept et à ça je rajoute les jours ou je sortais avec mon groupe de maintenance. Donc je passais des semaines entières en costume. Il m’est arrivée de dormir coiffée, j’enlevais juste la cravate et le bonnet. Le matin je me mettais un coup de peigne pour remettre les petits cheveux et regonfler les bandeaux. (...)

  • Le Drac

    7 mai 2005, par Magali Blanc

    Je suis d’une petite ville qui se trouve aux portes de la Camargue, un village construit entre le Rhône et le mer. Ma mère, me racontait l’histoire du Drac et de ce fait, enfant j’avais la crainte de Rhône et je ne me suis jamais aventurée sur ses berges toute seule. Un soir, le vieux Saint Césaire, qui habitait Arles, alla prendre l’air du coté du Rhône. C’était un soir de Mistral et le fleuve descendait vers la mer avec des vagues rageuses. Le vieil homme se tenait sur la berge et regardait la (...)

©Eric Blanc, 2013
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