Cette édition 2018 de la fête de l’enfance et de l’innocence a une saveur particulière...
Jamais autant d’ambassadeurs et d’ambassadrices de la culture provençale n’avaient été réunis sur une de nos fêtes traditionnelles. Il fallait le charisme d’une présidente hors norme pour y parvenir. Patricia Disset n’en manque pas.
Elle leur a demandé de venir, ils ont répondu présent.

Faustine toute à son nouveau rôle de Maio n’en a pas encore saisi toute la portée, mais pour elle, sont venues toutes nos ambassadrices. La reine d’Arles et sa demoiselle d’honneur, fidèles parmi les fidèles étaient accompagnées par la Dame de St Rémy et sa demoiselle d’honneur, la demoiselle des moulins de Fontvieille et sa demoiselle d’honneur, la damisello dou Castèu de Chateaurenard et sa demoiselle d’honneur, la reine du ruban de Mouriès, l’ambassadrice du Riz, les XVIe et XVIIe reines d’Arles et enfin la Reine du Félibrige choisissant de terminer par Fourques sept années de représentations officielles aux côtés du Capoulié, lui aussi fidèle de la manifestation, venu ce jour avec son sendi du Languedoc et son souto-sendi également secrétaire de la Nacioun Gardiano.

La maio est une tradition séculaire du midi. Peu de villes et villages célèbrent encore l’innocence, c’est le cas de Bollène, Vence et Sainte Maxime et toutes étaient venues pour accompagner Faustine et ses prédécesseures du groupe, elles étaient 12 maio de l’escolo présentes aujourd’hui.

Cette fête est la célébration d’une étape de la vie. Au sein du Groupe, c’est la dernière année ou la fillette porte le bonnet avant de se coiffer d’une cravate. Huit mireieto étaient venues pour cette occasion.
La Maio de Fourques est la seule vraie fête dédiée à l’enfance. Si ailleurs, on les "trimballe" avec nous adultes, ils sont ici les vrais vedettes de cette célébration. Les groupes retenus pour animer la journée ont tous des sections enfantines actives. Tous ont tellement leur rôle à coeur qu’il est difficile d’obtenir une photo d’une adulte qui ne soit pas en train de regarder tendrement un drole ou une chatouno...
Aussi, les visages affichent tous une lumière, une douceur qu’on ne voit plus que rarement. Les enfants ont tous les droits, c’est leur célébration.

Quelle fête ce fut... Une aubade, une arrivée en calèche, une messe, un défilé, quelques discours, des danses, un repas, une exposition, encore des danses, un goûter, des danses, une promenade en Calèche, des danses...

Et que d’émotion... Denis Albrand, pourtant rompu à l’exercice, ne peut s’empêcher d’écraser un sanglot lors de son aubade à sa maio. Plus tard, c’est Patricia qui retient le sien de justesse lors de son discours. Tout autant d’émotion transparait dans les dicho des reines, du Capoulié, du Maire.

L’escolo d’Argenço organise chaque année la plus belle des fêtes, pour la plus belle réalisation des humains, les pitchouns.

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