Le collectif Provence a lancé un appel à la mobilisation pour que le peuple de Provence puisse montrer qu’il est attaché à son terroir. Le terroir représente les racines profondes d’un peuple.
Sans racines nous ne sommes rien.
Lors de cette après-midi ce sont toutes ces racines que le peuple provençal a mis en avant. La langue, l’élevage, le costume, les traditions, l’agriculture, la religion font parties des ces racines que l’on ne peut pas nous enlever, nous interdire ou nous faire oublier. Le peuple a répondu présent et c’est très bien. Le collectif a réussi à réunir tout cela.

Mais pour que cet élan, cette force puisse faire son bonhomme de chemin, c’est à nous autres de continuer et de faire que cette manifestation perdure en prenant de plus en plus d’ampleur.
Et c’est dans le quotidien que cela doit se faire.

On veut que la langue vive alors ceux qui la pratiquent encore doivent la partager chaque jour et dans quelque domaine que ce soit.
Pourquoi se cantonner à quelques heures de cours alors que l’on pourrait la pratiquer tous les jours et gratuitement. Car c’est dans la pratique quotidienne que l’on pourra la diffuser au plus grand nombre.

Nous voulons que notre costume vive et ne soit pas considéré comme un déguisement, alors qui nous empêche de le porter en dehors des manifestations liées à la tradition.

L"agriculture et l’élevage façonnent notre territoire, c’est à nous de les soutenir en consommant local car un paysan de moins c’est une terre qui meurt. Un éleveur de moins et c’est un paysage qui se ferme.

La Provence est catholique c’est à nous de faire perdurer nos pèlerinages, d’honorer nos Saints.

Bref la route est longue est sinueuse mais si nous le voulons alors aucun obstacle ne sera infranchissable.

Alors en action et Gardaren Prouvenço.

Discours de Mandy Graillon, 22e Reine d’Arles

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