Samedi 2 avril était l’occasion d’un hommage appuyé aux reines d’Arles et à leurs demoiselles d’honneur.

Michèle Gil ouvre le bal avec une conférence sur les Reines d’Arles. Depuis Angèle Vernet, elles sont vingt à s’être succédées comme représentante d’un mode de vie Arlésien. L’histoire a commencé en mars 1930, quand Mr Nicolas Crouanson a lancé cette idée. Dans le règlement de ce concours ayant conduit à l’élection d’Angèle, il n’est question que de beauté et de grâce. Ce concours devait être éphémère, Angèle Vernet reste reine 17 ans. Et d’autres suivront. Michèle Gil tourne page après page les feuillets d’un album de famille, nous entrainant à sa suite dans les petites histoires qui ont fait de cette élection une institution, qui ont fait de la reine et de ses demoiselles d’honneur un porte étendard à nul autre pareil.

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Devenir reine d’Arles et un rêve de petite fille, l’être est un rôle de femme. Cette dernière est plus qu’une statue dans son costume intemporel, elle représente un art de vivre, une culture, une identité, elle est le symbole du mythe Arlésien. Foin de concours de beauté, l’élection s’assure aujourd’hui que ces demoiselles sont dans leur temps, à l’aise avec le patrimoine historique de la ville, son patrimoine culturel, son économie et son identité.
Elles sont des représentantes, et le savent. Regardées, épiées, copiées, critiquées, ces toutes jeunes filles portent sur les épaules les rêves des petites filles d’aujourd’hui et les aspirations de leurs ainées.

A la suite de la conférence, le Comité des fêtes et la mairie d’Arles rendait ainsi hommage à ces belles qui accompagnent la Reine dans ses déplacements. Elles sont souvent un pas derrière pour nombre d’organisateurs qui invitent la reine et ses demoiselles d’honneur. Réduites à un rôle de dames de compagnie, elles n’en sont pas moins elles aussi les représentantes de cette même culture. Leur rôle n’en est que plus compliqué, soumis aux mêmes vindictes que Caroline sans pour autant bénéficier de l’aura de la Reine.

Samedi était l’occasion de corriger cet écart. Mr le maire leur offre à l’occasion de la remise d’une médaille scellant dans l’or ciselé d’un dessin de Nicole Niel l’importance de leur place dans la tradition de ce qui est devenu une institution. Elles sont là, accompagnées de reines d’hier : Nathalie, Florence, Aurore, Sabine et Geraldine, et de celles qui vont leur succéder.

Elles prennent le micro, enfin, à l’aube de cette transition qui s’opère avec le XXIème règne. Elles s’expriment enfin sur leur rôle durant ces trois années, sur leur implication personnelle. Qui en Français, qui en provençal, tour à tour elles remercient celles et ceux qui les ont soutenu et aidé dans cette tâche. Elles étaient conscientes de ce qu’impliquait leur candidature, non seulement pour elles, mais également pour leur famille respective. Caroline, Elodie, Pauline, Anais, Laure, Magali et Marion ont marqué de leur empreinte l’Histoire des reines d’Arles. Elles ont su renouveler le genre, apportant leur fraicheur, leur spontanéité et un caractère bien trempé. Des jeunes filles du Pays d’Arles, fortes et fragiles qui ne sont plus les mêmes aujourd’hui qu’hier, changées à leur tour par la magie de trois ans d’histoire.

Leur règne durera encore un peu, quelques mois de transition pendant lequel le Pays d’Arles s’enorgueillira de deux reines et de nombre de demoiselles d’Honneur. Elles en profiteront pour aider celles qui vont leur succéder à trouver leurs marques, et apposer leur signature.

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