La saison tauromachique se termine habituellement par deux manifestations emblématiques aux Saintes Maries de la Mer.

Première au calendrier, l’Acoso y Derribo voit affluer une foule dense sur la plage Est pour assister à cette manifestation de tradition taurine ibérique.

A l’origine, ’Acoso y Derribo’ pour harcèlement et destruction était une activité réservée au Campo quand il fallait trier des bêtes pour les tester.

Depuis une trentaine d’années, c’est devenu un sport sous tutelle de la fédération équestre internationale.
Aux Saintes, il s’agit encore d’une démonstration dans laquelle la Garrocha est manié sans la pression de la compétition. Canaveral ou El Juli s’adonnent à ce plaisir, El Juli tientant ensuite un novillo devant un public déjà acquis à sa cause. Le Sable est leur arène : Mathias Trejela, Davila Miura ou Thomas Joubert les accompagnant pour quelques instants fugaces entre terre et mer.

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Le 11 Novembre est plus Camarguais. Le festival d’abrivado n’est plus à présenter.

En conséquence, il faut arriver tôt aux Saintes sous peine de ne pouvoir se garer à moins de 3 km de l’arrivée, une douzaine du spot de départ. Si l’on pouvait croire qu’il y avait du monde pour l’Acoso y Derribo, rien ne préparait à l’engouement que suscite cette manifestation en Camargue. Du monde sur l’ensemble du parcours pour voir passer les 11 manades qui participent cette année.

Les anciens râlent, encore... "De mon temps ce n’était pas comme ça, ça échappait de partout" ...

Cette année, les jeunes ont joué le jeu d’une manifestation responsable. Il y a beaucoup de monde sur le parcours, et beaucoup de gamins courent ici et là. Le paysage a changé, les gens ne sont pas forcément habitués à cette activité, et il vaudrait mieux que les taureaux n’échappent pas.

Il reste quelques imprécisions... Les roumegaìres trouveront toujours à redire, et ils n’ont pas toujours tort. Ainsi pour l’acoso y Derribo, nombre d’appels ont été lancés pour que la foule qui s’était massé au point d’arrivée s’écarte. Les gens présents en nombre formaient un véritable mur qui décourageait les bêtes.

Ils ont gaché une partie de l’acoso... Mais n’en ont cure.

Pour le festival d’abrivado, une dame s’était réfugiée hors du parcours, sur une butte. Mais deux cavaliers ont décidé d’écourter ou de couper le parcours en passant sur cette butte... La seconde cavalière a vu son cheval être surpris au sommet de la butte et entamer un 360° marchant au passage sur la cheville de cette dame qui s’était pourtant écartée. La cavalière a continué son chemin...

Quelle importance...

Il reste des progrès à faire. Des attitudes, des deux cotés laissent à désirer.

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