Le 25 Février dernier, l’Atelier du costume de Maillane est invitée à Pernes. Pernes a en effet été choisie par le Collectif Prouvènço pour son assemblée générale, pardon soun Acamp generau 2007.

Cette présentation se fait dans le centre culturel des Augustins dont le plafond à été décoré par Charles Barbentane arrière-arrière grand Père, de la petite Rose délà membre de l’Atelier à 5 ans.

Jo et Monique sont au micro. Fabienne est en coulisses, la présentation peut commencer...

Durant une heure, les costumes défilent. Nous voici plongés au début du siècle, loin des us d’aujourd’hui. L’atelier nous plonge dans le mythe de l’Arlésienne. L’Arlésienne est l’élégance dans son costume soyeux. Nous le connaissons pour l’avoir vu. Mais qu’avons nous vu ?
Ce costume n’est pas le seul porté...

La présentation commence, par un détour à travers les champs et les costumes de travail. Le ton est appliqué, la présentation sûre, sans hésitation, et les références en Provençal et anecdotes fourmillent.
Nous sommes au début du XXème siècle. Frédéric vient certainement d’obtenir son Prix Nobel.
Assis sur une chaise devant un chevalet, Leopold peint...

Le temps passe vite en bonne compagnie... Tour à tour suivent le costume pour le travail des champ : Le costume en cravate, les costumes des bergers, des enfants, les costumes en ruban, costumes de deuil costumes endimanchés etc... On en demande encore, tant on apprécie l’instant...
Un premier passage se termine en hymne à la beauté avec le ruban vierginen...

Puis viennent les accessoires. La richesse du fond de l’atelier laisse rêveur. Sacs, Coulas, Chatelaines, croix dévotes, mistralienne, ou capucin, ombrelles, châles et manteaux, la liste est impressionnante plus encore par la qualité que par la diversité.
Un grand moment servi de main de maître par ce conservatoire du costume. Car il s’agit bien d’un conservatoire, leiu d’études des costumes des différentes époques.

Certes, il doit y avoir du travail en coulisses, telle maitrise dans la présentation ne peut être que le fruit d’une préparation minutieuse. Mais sur scène, tout est fluide, facile...
Le naturel dans la présentation trahit un certain état d’esprit. Ces dames et messieurs portent leur vêtement avec le naturel du quotidien. Tous ne défilent pas costumés, n’ont pas la posture empesée qu’une présentation d’un temps passé aurait pu laisser imaginer. On les dirait interpelés dans leur cadre habituel, ils passaient dans le coin et en ont profité pour venir nous voir...
On entendrait presque en coulisses les bêtes du berger qui s’impatientent...

Un grand merci à l’atelier pour ce moment d’éternité... A renouveler aussi souvent que possible...

Portfolio