Une fête en l’honneur des bédigues.

Le pays de Crau est fondamentalement tourné vers les moutons. Chaque année depuis une dizaine d’années, Saint Martin leur rend un hommage hivernal. Dix petites années ont suffit à signer un joli succès. Une foule dense et compacte se masse devant l’église attendant la sortie du floucas et des groupes folkloriques.

Mais c’était compter sans la presse. D’ordinaire on fustige les photographes amateurs, véritables plaies des manifestations, tanqués au mitan tels des épouvantails. Ils sont là en ce jour certes, mais sont encore loin d’arriver au niveau des professionnels. Un moment fort de ce pastrage à Saint Martin est la sortie de l’église. Première victime 2009, la sortie du floucas, que personne ne verra, merci "La Provence", suivi par le groupe venu de Savoie qui passera inaperçu, merci "France 3". Mais c’est vrai "eux" travaillent.

Donc si vous étiez à Saint Martin, que dire... Tournez vous vers la presse pour voir ce que vous étiez venus admirer.

En dehors de cet inconvénient, la fête trouve son rythme, son public. Une fête délicate, douce comme la toison d’une brebis. La procession se met en place à la suite des Gardians et du patronage bienveillant d’Elodie et Marion, demoiselles d’honneur de la XXe Reine d’Arles le long cortège lie l’église à l’hotel de Ville où Mr Vulpian, Maire de Saint Martin remercie les participants, et les Savoyards à qui il remet la médaille de la ville, et dont il reçoit l’histoire de la ville Meythet.

Une fête aux accents de l’hiver.

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