Il fallait se lever un peu plus tôt que d’habitude en ce jeudi de l’Ascension pour assister à la messe à Vauvert.
Les paroissiens ont prié pour que la journée se passe bien et qu’il ne pleuve pas. Dès que la messe a été dite, le curé a enfilé sa veste de gardian et son rôle de président du jury du traditionnel concours d’abrivado.
Le père Benjamin Provost succède à des présidents prestigieux comme René Girard et Guy Chaptal. Le programme a peu changé en 28 ans mais il fait de cette journée, une belle journée de fête, d’aficion et de tradition. Les manades viennent se présenter au jury, font évaluer leur harnachement et leur tenue. Les calèches et les arlésiennes défilent le long du parcours. Vient ensuite pour les gardians le moment de montrer leur habileté sur un parcours plutôt difficile, ponctué de virages ardus. Cette année, c’est la manade Vidal qui a gagné et leur joie faisait plaisir à voir. Tout comme celle des gagnants du concours de bâches. Les “moyens” de l’école maternelle de Montcalm ont rapporté un beau chèque à leur école.

A l’heure de l’apéro, c’est le vacarme d’un jour de fête, peña, tambourinaires, orchestre jouent à tour de rôle pendant que d’autres déambulent sur le marché.
A 16h, c’est la queue devant les guichets des arènes, rarement les arènes de Vauvert ont connu une telle affluence. Il faut dire que les taureaux sont de 1ère catégorie. Mais avant que la course camarguaise ne débute, les jeunes de l’école taurine se mesurent à deux taureaux emboulés. Au moment de la capelado, un hommage est rendu aux aficionados disparus en général et à Joseph Boudoux en particulier. En ce qui concerne la course, d’autres en parleront mieux que moi mais il a plu et presque tout le monde est resté !