Le comité des fêtes d’Arles, Festiv’Arles a imaginé une journée de Traditions, à l’occasion de cette année d’élection.

Lors de cette journée, les reines d’Arles embarqueraient en Arles dans le petit train des Alpilles jusqu’à Fontvieille, en compagnie des sept demoiselles qui constitueront le XXe Règne. Toutes seraient accueillies à Fontvieille par Valène, la demoiselle des moulins. Le temps d’un hommage au buste de Daudet et le cortège devait se retrouver au pied du moulin pour une présentation des reines et les discours des Maires de Fontvieille et d’Arles. Quelques danses devaient conclure cette matinée avant de se retrouver dans le parc du Chateau de Montauban. Y vient qui veut...

Les grandes lignes d’un programme qui laisse à l’impromptu, l’imprévu et la spontanéité, une place de choix. Loin du décorum des fêtes établies depuis longue date, celle ci se démarque délicieusement.
Le défilé se met en place de lui même, chacun se positionnant a l’envi. Autour, il n’y a pas la foule des très grands rendez-vous, et chacun dans ce long ruban qui traverse Fontvieille, prend alors un vrai plaisir à participer. Les groupes et individuels qui sont venus sont à la fois badauds et acteurs, ils se font plaisir, sans stress, sans paraitre.

La fête n’aurait pu être plus réussie...
Ce leitmotiv alimente toutes les conversations, dans le Parc du Chateau. Le tiré du sac a séduit de nombreux groupes, l’Escolo d’Argenço, le ruban de Trinquetaille, l’atelier de Maillane, le temps du costume et tant d’autres encore sont venus spontanément pique-niquer et se régalent.

L’après midi de cette journée suit cette même philosophie du "participe qui veut..." Et le public de voir des danses, d’écouter ainsi un pièce jouée par la Famille Berizzi, une chorale, des poèmes, ou encore l’Histoire des Reines d’Arles, auxquelles Elisabeth Ferriol rend un hommage appuyé, aidée en celà des autres reines présentes : Catherine Sautecoeur, Florence Disset, Aurore Guibaud, Sabine Mistral, et Nathalie Chay.
Elles étaient venues plus nombreuses encore le matin, avec Henriette Bon, Catherine Bon et Françoise Calais.

Dix Reines d’Arles.
Des cohortes de rubans et cravates...
Un détour dans le temps, un moment de convivialité, de partage.
Un rêve aujourd’hui dans le parc du Chateau. Frédéric était certainement présent quelque part, discourant avec Alphonse. Un banquet, une fête, de la joie, de la bonne humeur, un hommage à un poète, des chants, des danses...
Quel félibre ne se lèverait pas pour un tel programme ?