Il est 10H30, Mouriès ouvre un livre d’histoire, le bruit des haquets sur la route annonce l’arrivée des cueilleurs d’olive.
Toute la famille est venue...

Ils s’installent sur le parvis de l’église, déploient leurs échelles et commencent la cueillette. D’autres préparent le déjeûner, s’occupent de la marmaille, plaisantent, rient, chantent, dansent...
Un instantané, une carte postale. Ce qui transparait le plus dans cette scène est leur joie de vivre. Ils sont venus réaliser un tableau vivant, et vivant il l’est, mais plus encore.
Extraordinaire. Les badauds s’arrêtent pour regarder une scène, mais plus encore. Ils restent entre deux danses pour profiter d’un moment de vie. Imaginez, c’est un peu comme si votre grand père vous parlait d’un temps que vous ne verrez jamais plus, comme si vous retrouviez vos souvenirs d’enfance quand tout gamin votre grand mère vous envoyait secouer votre papé endormi, et qu’il faisait semblant de sursauter, un petit sourire accroché au coin des lèvres...

Un instant oublié reprend vie devant des passants dont les yeux s’éclairent alors comme illuminés par une lumière qui ne s’éteint jamais vraiment et ne demande qu’une brise pour reprendre vigueur.

La scène présentée est exceptionnelle, non pas par sa technique, sa maestria, mais par le naturel qui émane des participants. En fait, ils ne sont pas acteurs, ils se sont retrouvés ici pour profiter de la journée, et nous entrainent avec eux dans leurs jeux, leurs rires et leur bonheur...

Un voyage en nostalgie, dans une machine à remonter le temps.

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