L’événement est d’importance en Pays d’Arles, les Gardians fêtent Saint Georges leur Saint Patron le premier jour de mai.

Traditionnellement, le temps est clément ce jour là, sauf qu’aujourd’hui ce dernier s’est subitement souvenu qu’il était également le Saint patron de l’Angleterre. A une heure de l’acampado en haut du boulevard des Lices, un orage secoue la région de la Camargue aux Alpilles. Les réseaux sociaux s’agitent, se renseignant sur le temps, ici, là... et pour conjurer un sort. Il FAUT qu’il fasse beau ce jour là, ce n’est pas concevable autrement. Finalement, l’orage passe, laissant derrière lui une lumière particulière, des routes mouillées. Les gardians avaient été prévoyants, et avaient préparé leur chevaux avant ce mauvais coup du ciel.

Les parapluies rangés, le cortège s’ebranle enfin sur les Lices. Les arlésiennes en tête de cortège gagnent l’église de la Major alors que les gardians à cheval font un détour par la place du forum, le temps de remettre un bouquet de saladelle à la Statue de Frédéric Mistral.

Une nouvelle organisation qui scinde le défilé en deux mais facilite grandement l’investissement de la place de la Major par les cavaliers. Ils y sont reçus comme chaque année par le Père Desplanches. Après une bénédiction des cavaliers et de leur monture, les Prieurs rentrent le Saint dans l’Eglise pour la Grand Messe. Les prieurs du Cinqcentième anniversaire de la confrérie cède ce jour leur place à Julien Malige et Ckaude Guérin, alors que l’après midi, Hubert Yonnet, président de la confrérie confiera l’étandard à Marcel Raynaud, le nouveau Capitaine.

Traditionnellement, la messe finit, le cortège se reforme pour porter des pains bénits à la Sous préfecture et à la Mairie.

Le Maire les y attend, il est accompagné d’un soleil comme on n’en avait plus vu depuis... au moins des siècles.

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